?Maryam Mirzakhani : Quel Étrange Destin

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Farhang Ghassemi

La mathématicienne iranienne Maryam Mirzakhani, professeur à l’université de Stanford, est morte à l’âge de 40 ans des suites d’un cancer. Elle a suivi l’essentiel de ses études en Iran et ceci malgré l’inégalité qui frappe les femmes dans un État islamique.

Maryam Mirzakhani rêvait, enfant, d’être écrivain mais la fièvre des chiffres et des équations la prend au collège, pour ne plus la quitter. La génie iranienne des mathématiques, qui est aussi la première femme à obtenir la médaille Fields, a obtenu un Bac Scientifiques en mathématiques. En 1999 elle obtient à l’Université de technologie de Sharif à Téhéran, son diplôme et continue un doctorat de mathématiques de Harvard en 2004.

À l’âge de 31 ans, elle a été nommée professeur de mathématiques à Stanford après avoir été maître de conférences à l’université de Princeton.
Parmi les prix qu’elle a reçus pendant sa carrière, on peut mentionner : la médaille d’or aux Olympiades internationales de mathématiques en 1994 et 1995, le Prix Blumenthal en 2009, le Prix Ruth Little Satter 2013 de l’American Mathematical Society et le Clay Research Award en 2014.

Depuis sa création en 1936, pour la première fois dans son histoire, la médaille Fields a été attribuée à une femme en l’occurrence à Maryam Mirzakhani.  Avec cette attribution le congrès international des mathématiciens organisé à Séoul avait créé la surprise.

Elle est connue mondialement pour ses travaux en topologie et en géométrie des surfaces de Riemann.

Si la vie de cette génie, appartenant désormais à l’humanité, a été foudroyée injustement par un cancer, aucune foudre ne peut arrêter la progression des sciences. Effectivement, elle nous a quitté trop tôt. Mais comme disait Avicenne son ancêtre, philosophe, écrivain, médecin et scientifique iranien du onzième siècle,“la longueur de la  vie n’est pas importante ce qui compte c’est sa profondeur”. La vie de Maryam Mirzakhaniq n’a pas non plus été longue mais sa profondeur a donné une nouvelle dimension à la science du vingt et unième siècle.

« Une lumière s’est éteinte aujourd’hui. Cela me brise le cœur… partie bien trop tôt », a écrit Firouz Michael Naderi, scientifique américano-iranien et ancien de la Nasa, sur Twitter et Instagram.

16 juillet 2017

Maryam Mirzakhani : Quel Étrange Destin

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