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Syndrome d’un deuil: JAHANSHAH RASHIDIAN

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Nous sommes en plein deuil des chiites, une secte de l’islam qui représente 10% des musulmans. C’est aux premiers dix jours du mois Muharram que les chiites sont plus endeuillés. Dans ces jours, les cérémonies de deuil se déroulent dans les pays où la secte chiite existe, soit en Iran, au Pakistan, en Afghanistan et en Irak. Elles commémorent l’anniversaire de l’Imam Hossein, le troisième Imam des chiites, qui a été tué, avec sa petite troupe de 72 fidèles, en 680 apr. J.-C par le Calife omeyyade, Yazid.
Qui est Imam Hossein ?
Imamat est une personnalité spirituelle et politique, Imam, chez les chiites, l’imam doit être un descendant du Prophète Muhammad. Imamat est un fondement important de l’islam chez les chiites. Imam Hossein est né en 624 à Médine de Fatima, la fille du Prophète Mohammad, et de père d’Ali, le premier Imam des chiites et le 4eme calife des musulmans. Hossein succède l’imamat de son frère, Imam Hassan en 626. Il est tué, martyrisé dans la bataille de la, son mausolée est dans la ville Karbala où reçoit des pèlerins chiites.
Qui sont les chiites ?
Les chiites, sont les adeptes de la secte de chiisme, une secte qui fut minoritaire depuis la mort du prophète Muhammad. Les chiites croient en imamat et califat selon les directives héréditaires, selon eux, le pouvoir de Califat ou Imamat doit rester dans la famille du prophète. Pour les chiites, Ali et ses descendants sont les seules successeurs légitimes du prophète, ce qui stipule que seulement les descendants du prophète possèdent une mission prophétique pour guider les musulmans. Le premier Imam est Ali et le douzième est Mahdi qui est en occultation depuis une dizaine de siècles. Mahdi réapparaitra sur Terre à la fin des temps pour éradiquer le monde du « kufr », non musulmans, et instaurer un État islamique avant la résurrection et le Jugement dernier http://de.wikipedia.org/wiki/Mahdi
Imposition du chiisme politique en Iran
Le chiisme élabore également une doctrine aristocratique et royaliste autour de la figure des descendants du prophète — ceux qui s’appellent en Iran « Seyed» avec le turban noir. Ceux-ci ont hérité de père en fils leur statut privilégié et divin de classe. C’est sous la dynastie Safavide en 16ème siècle que la secte chiite fut brutalement la religion d’État. Les chiites en Iran furent une minorité à l’époque, la grande majorité des iraniens furent sunnites dont ils avaient le choix entre la mort et la conversion à la nouvelle secte — suite aux génocides sectaires des Safavides, aujourd’hui, 94% des Iraniens se reconnaissent chiites musulmane. http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9f%C3%A9vides
Depuis la dynastie de Safavide, c’est dans ce sens-là que le chiisme convient à la Cour Royale en faisant avec les mollahs chiites une symbiose despotique et corrompue, le fondateur du chiisme politique en Iran. La dévotion portée à cette symbiose est immense et constitue le chiisme politique. Alors, tous les rois en Iran, depuis shah Ismâ’îl Safavide, le fondateur de la dynastie, jusqu’à le Shah, se prenaient pour le député de l’Imam Mahdi et l’ombre de Dieu sur Terre. Depuis 1979, la prise du pouvoir par les mollahs chiites, le chiisme politique accapare seule le pouvoir politique, ce sont les chiites seuls qui doivent assurent la direction religieuse, politique et morale en Iran, en tant qu’une communauté musulmane.
Achoura appliqué par les dynasties Safavides et Qadjar en Iran
Avec la secte chiite, le deuil d’Achoura comme un rite se divulgua en Iran – Les Sunnites, de la secte majoritaire en Islam, ne reconnaissent pas ce deuil. Sous la dynastie Qadjar, une nouvelle cérémonie de deuil émergea. Il s’agissait de Ta’zieh qui s’inspire des événements de jour de l’Achoura, dont l’impression devient trop caractéristique. Ta’zieh est une représentation théâtrale et donc accompagné de lamentations et de récits du deuil — bien que ces récits ne soient que des anecdotes inventées de la tragédie de bataille de Karbala. http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Kerbala.
La dynastie Qadjar étend Achoura
C’est dans la cour royale de Nasser-al-Din Shah Qadjar que la cérémonie d’Achoura avait lieu chaque année au mois Muharram. Pour le shah, qui se prenait pour « l’ombre de Dieu sur Terre », Ta’zieh représentait une occasion que son populace témoigne la foi l’attachement aux valeurs divines dont le roi en profite pour canoniser son reine. La symbiose entre les Mollahs chiites et la Cour Royale se prêtaient un appui mutuel.
Postérieurement, ta`zyieh prend un aspect plus publique et aura lieu sur les grandes places « takieh » dont takieh de « dolat » (…de l’État). Les acteurs du ta’zieh sont toujours des hommes, et le rôle de femme est tenu par des jeunes garçons impubères. Pendant les dix premiers jours du mois Muharram, et spécialement le neuvième jour (Tasou’ah) et le dixième jour (Achoura), jour de la bataille de Karbala, les chiites et surtout le régime islamique en Iran se consacrent aux cérémonies de deuil en souvenir du martyre de l’Imam Hossein et de ses 72 partisans à Karbala.
Cérémonie d’Achoura
Tout au long de la journée d’Achoura, des cortèges d’hommes vêtus de noir déambulent dans les rues au son des tambours rythmés par le frappement des poitrines et des chaînes et précédés par des porte-drapeaux et des groupes de musique funèbre. Les hommes marchent dans les rues en se frappant la poitrine et la tête pour exprimer leur souffrance. Des cérémonies émouvantes des coups de la flagellation (chaînes en grappes attachées à une poignée pour se frapper successivement les épaules ou la tête) sont rythmés avec le chant et instruments de deuil.
Violence associée
Certains se tailladent même le crâne pour que le sang jaillisse « ghameh zani. » La couleur de rouge représente le sang versé des martyres de Karbala. Associé avec ce sang versé, les animaux sont égorgés, les objets de deuil sont colorés de rouge, on se blesse et blesse les petits enfants au coup de couteau pour montrer la douleur et souffrance des martyres de Karbala. Les objets de deuil, comme les mains amputées en bois qui symbolisent les deux mains du martyre Abbas, le frère d’Hossein, coupole et ses minarets, des épées et d’autres armes de la guerre de Karbala, des pigeons de deuil et etc. tous sont présentés dans les cortèges.
Ambiance la plus macabre
Des chants traditionnels du deuil se transmettent en Persan et Arabe afin de rappeler le drame de Karbala. Des innombrables scénarios et récits sont racontés pour le seul jour d’Achoura. Des propos sans fondement historique sont dramatisés pour rendre un tableau le plus triste possible. Des symboles comme drapeaux vers ou noirs et longs drapeaux “Alam” sont portés avec des groupes de musique funèbre a la tête des cortèges. Les cortèges sont toujours organisés et participés par les cortèges des hommes participent au deuil.
Les effets sociaux du deuil
La douleur et souffrance ainsi présentées dans ces cortèges favorisent l’industrie du chiisme et aujourd’hui les mollahs en Iran par l’effet psychologique. Le deuil et la souffrance s’associent avec une punition réservée aux déviants qui malgré les sommations refusent ou ignorent de réintégrer la secte chiite de l’islam. Témoignage très poignant et choquant sur les faits existants qui peuvent toujours découler dans toutes les cérémonies de deuil montrent qu’il s’agit effectivement d’une menace. La violence sado-masochique déclenchée par ces cérémonies de deuil ne connait aucune limite : sur une photo parue dans internet, on voit une femme avec un sourire de satisfaction pour trancher la peau du crane de son enfant avec un sabre. Cette photo montre la barbarie d’un culte qui peut nous dire pourquoi les mollahs chiites en Iran, les Taliban d’Afghanistan, les djihadistes de l’ISIS en Irak et Syrie (malgré que ce deux derniers sont Sunnites) sont tellement atroces, violents et incultes.
Achoura, souvenir de la défaite des Iraniens
Le deuil d’Achoura dévoile l’assujettissement aveugle des iraniens aux envahisseurs musulman en 7em siècle et puis la chiitisation forcée de l’Iran par la dynastie Safavide, ces deux évènements laissèrent couler le sang en Iran dont le régime islamique est le résultat final. L’Imam Hossein lui-même faisait partie des troupes musulmanes à la conquête de la Perse sous le calife Omar. Tout est une perception humiliante qui devient pour les nouvelles générations iraniennes de plus en plus un déni, surtout en l’assimilant le règne des mollahs et finalement les crimes récents des djihadistes de l’ISIS avec leur ancêtres par ce genre d’assassins en 7 et 16 siècle.
Les raisons psychologiques du Deuil d’Achoura
Deuil pour un être cher est psychologiquement compréhensible mais deuil pour Imam Hossein qui selon l’historien reconnu, Mohamad Tabari, était un commandant de la invasion musulmane de 7em siècle. Il participait aux massacres, au ravage et au pillage des villes iraniennes. C’est lui qui a révélé sa haine pour les iraniens en disant, « les iraniens sont nos ennemis, il faut les tuer, enclaver leurs femmes et enfants et les vendre dans nos marchés d’esclavage. » Alors l’amour des Iraniens pour lui ressemble un amour pathologique ou au moins anormal. Cet amour est explicable par les mécanismes labyrinthiques du Syndrome de Stockholm.
Le Syndrome de Stockholm en spiral
Le Syndrome de Stockholm se développe parfois lorsque la victime sympathise avec son agresseur au lieu de développer le sentiment logique de la haine à son égard. Cette attitude psychologique paradoxale finit par l’amour et la soumission totale. Achoura est l’apogée de cette atteinte, ce qui fait un peuple tyrannisé adorer leurs tyrans. Normalement, le deuil est une préparation à renoncer à défunt tout en conservant en mémoire de lui, mais le deuil pour Imam Hossein depuis 14 siècles dépasse ce sentiment normal et devient un amour pathologique. C’est à couse de cet amour anormal que l’on a bâti des mausolées aux quatre points d’Iran pour les commandants musulmans succombés pendants leur invasion en 7ème siècle. Ils sont sanctifiés comme des saints par les pèlerins Iraniens !http://fr.wikipedia.org/wiki/Conqu%C3%AAte_musulmane_de_la_Perse
Le Syndrome de Stockholm ou Syndrome d’Achoura ?
Dans le cas des peuples islamisés par la pointe d’épée, s’il y a d’amour pour le culte et ses envahisseurs, alors Imam Hossein en tant qu’un envahisseur et assassin du peuple iranien devient paradoxalement une personnalité sainte dans cette catégorie pathologique. Achoura, sanctifie le culte imposé et des envahisseurs de ce culte. L’analogie pourrait être imaginée lorsque le peuple juif ou d’autres peuples envahis par les nazis commémorent le décès d’Hitler ! C’est dans cette comparaison qu’il faut comprendre l’Syndrome d’Achoura en Iran et ses percussions néfastes dans la culture islamisée du pays.
Par Jahanshah Rashidian

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