Tous les candidats des élections présidentielles ou celles du parlement islamique doivent préalablement être approuvés par le Conseil des Gardiens, l’instance religieuse qui veille à la comptabilité de toutes les lois et décisions avec l’islam. Seulement les candidats dont la validité est approuvée dans l’internet du régime et l’islam peuvent être élus au suffrage universel.
Les élections présidentielles en Iran se termineront le 19 mai 2017. Six candidats approuvés dont le président sortant, le président Rouhani pour le deuxième mandat, sont dans la course. Le président sera, malgré cette sélection aberrante souvent truquée, celui qui a l’appui du Guide Suprême, Ayatollah Ali Khamenei, sera sorti des urnes. Autrement dit, cette élection présidentielle, comme les autres, n’est qu’un scénario de similitude de démocratie pour les médiatiques et la propagande internationale.
Face au président Rouhani, le régime a présenté le redoutable Mollah Réissi qui est connu comme l’ayatollah de la mort. Il était membre de la commission de mort qui a exécuté quelques milliers de prisonniers conscients en été 1988 sous l’ordre de l’Ayatollah Khomeiny, le fondateur du régime islamique.
La stratégie du régime est de jouer la carte du « moindre mal » c.à.d. que les Iraniens votent pour Rouhani afin d’éviter que Reissi n’accède au pouvoir. Ainsi, le régime mobilise le plus grand nombre du corps électoral pour poser un signe de sa légitimité. Ce jeu stratégique qui est basé sur la peur est soigneusement manigancé par le groupe de réflexion, Think Tank, du régime islamique avant chaque élection en Iran, la peur d’une conséquence du pire est appliquée par tous les régimes totalitaires, y compris celui des Mollahs, pour que les citoyens se contentent du mal au lieu du pire. Le but final est la soumission des Iraniens aux Mollahs qui permet de prolonger la durée de leur régime et ainsi qu’un maquillage de leur visage réactionnaire pour leur Co-partenaires internationaux.
Depuis l’apparition du régime islamique en 1979, ce régime barbare opprime le peuple iranien et menace la paix mondiale. Le régime possède la plus grande machine de guerre dans le monde musulman et rêve de la renfoncer par un arsenal atomique. Nous y voyons le totalitarisme comme étant la pire forme de tyrannie dans l’histoire contemporaine. N’ayant jamais existé si fort et résolu pour exporter sa révolution islamique, le régime islamique restait longtemps inconnu au monde, pourtant est prêt à tout crime contre l’humanité.
Le régime islamique a tué bien plus de gens que d’autres forces de l’islam politique comme Daesh, Boko Haram, Taliban…réunis. En général, quoi que soit sorti des urnes comme le prochain président du régime islamique, il se soumettra à l’ambition du Guide Suprême ; c.-à-d. la continuation de l’oppression, de la misogynie, du barrage á tout mouvement démocratique et égalitaire en Iran et la continuation de la menace de paix dans la région et même le monde entier.
Comme tous les régimes totalitaires, le régime islamique ne permet qu’une seule formation religieuse gouverner sous l’égide du Guide Suprême qui représente le tyran. Cette tyrannie est constitutionnellement institutionnalisée depuis la prise de pouvoir du régime islamique en 1979 et c’est le Guide Suprême seul qui dispose de ce monopole. Donc il doit s’imposer et se maintenir par la force en s’appuyant sur une milice islamique et fanatisée, sur son Conseil des Gardiens et sur un groupe religieux ou adeptes de la secte chiite.
En conséquence aucune élection n’est légitime en Iran. Le pouvoir et l’ensemble de l’activité politique est entre les mains de l’Etat et la société ne peut y faire opposition légale. Les partis ou d’autres formations politiques peuvent être tolérées á condition d’être subordonnées au totalitarisme du régime.
Quoi qui soit le président qui sera sorti des urnes au vendredi prochain, le 19 mai 2017, ce président ne représente que le régime des Mollahs et aucunement le peuple iranien.
Par Jahanshah Rashidian